Soulignant, le fort risque de cancer associé aux UV des appareils de bronzage artificiel, corroboré par des études récentes, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) « recommande » le 10 octobre aux pouvoirs publics de prendre « toute mesure de nature à faire cesser l’exposition de la population aux UV artificiels émis par les cabines de bronzage à des fins esthétiques ». Dès 2014, l’agence soulignait un sur-risque important lors d’une exposition à un jeune âge.
Ainsi, les personnes ayant eu recours au moins une fois aux cabines de bronzage avant l’âge de 35 ans augmentent de 59 % le risque de développer un mélanome cutané et 43 % des cas de mélanomes chez les jeunes pouvaient être attribués à une utilisation des cabines de bronzage avant l’âge de 30 ans. « Deux études épidémiologiques récentes réalisées aux États-Unis et en Norvège ont conforté le niveau de preuve du risque cancérigène lié à l’utilisation des appareils de bronzage », explique l’Anses
Commentaires